• Les prépositions i et ri permettent d’introduire un complément circonstanciel, l’une pour une localisation dans un espace large non délimité, l’autre pour une localisation dans un espace restreint et limité.
Riko ci hue i t’ot’o. |
Riko va au champ. |
Nina ci iule ne Pa Silan ri t’ot’o bon. |
Nina rencontre grand-mère Silan dans son champ. |
Ehna morow ci eleda i gunin. |
Les enfants jouent à la plage. |
Ehna morow ci eleda ri gunin. |
Les enfants jouent dans le sable. |
La préposition i introduit principalement des toponymes (exemples : Nengone ’Maré’, Dripu ’Lifou’) et des noms locatifs comme cele ’mer’, t’ot’o ’champ’, etc.
La préposition ri permet d’introduire des noms qui indiquent une zone précise de localisation : ri p’on ’sur’, ri t’en ’sous’, ri hnoren ’dans’, ri jan ’à côté de’, ri cōn ’derrière’, ri t’adan ’devant’…
Numu guhel ri p’on ore laulau. |
Il y a un couteau sur la table. |
C’est aussi la préposition ri qui introduit les compléments circonstanciels de temps :
Ri ran om, ci el. |
Aujourd’hui, il pleut. |
Ri se ezien, bushengon ci hue yawe co c’engo k’odraru. |
À un moment, ils repartirent chercher à manger. |
• La préposition jewò ou sa variante jo ’vers’ indique une direction :
Ore wene ci hue jo Nengone. |
Le cyclone se dirige vers Maré. |
Bone hna te i k’oe jo Dripu. |
Il a pris le bateau à destination de Lifou. |